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24 septembre 2015

Powerflow.

BOOM.
The strom is raging.

Ça faisait longtemps que je ne m'était pas senti vivant.

Les hommes qui feront le meilleur usage du pouvoir sont ceux qui n'en veulent pas.
Ce soir on m'offre d'être un dieu, de prendre sans demander, de détruire, de créer.

J'ai peur.
Je respire.
Je tremble.
J'aime ce pouvoir dont je ne veut pas.
J'aime cette situation que je méprise.
J'aime sentir mes mâchoires se contracter à en avoir mal.
J'aime cet orage qui résonne dans ma tête.
Et j'ai peur. J'aime cette peur.
J'aime le vide, la mort qui me regarde.
Qui les regarde tous.
Où je peux les pousser.
Personne ne comprendrait.
Peut-être toi, loup vert, tu comprendrais.
Mais si personne ne comprend, est-ce que ça vaudra la peine ?
Je tremble encore.
Frissons.
Chaleur.
Puissance qui déborde de mes pores.
Peur. Inconnu.
Dualité suicide/influence.
Mauvaises décisions ?
Décisions.
Pouvoir, encore.
Fuite ?
Je reste.
Je fais face.
Si je fais la bonne chose, je me prive de la possibilité d'être là par la suite.
Si je fais la mauvaise chose... je fais la mauvaise chose.
Et dans les deux cas, personne ne voit ce qu'il y a à voir.

Les voies du seigneur sont impénétrables, j'imagine.
Qui veut donc de ce pouvoir qui nous rend incompris ?
Et... pourquoi est-ce que j'aime ça ?

Je m'excuse d'avance. Ça risque de faire mal.

20 septembre 2015

Journey to the Deep.

The moon is rising.
I got this melody in my head.
The sound of silence is stunning me.
Days are running, one by one.
I went back to the deepest, earring, watching, sneaking into this maze
And I felt small.
So small in the middle of these buildings
Then I got afraid.
I’ve built this town and it took so long.
What if I mistaken? What if I have to start over?
I got use to it.
I’ll need to learn how to be a builder again.
The smallest change in the seed and this is another world,
A world I may have to rebuild.
Of course, none of us forgot that.
No. We didn’t.
IT WILL TAKE TIME.
To even know.
… The moon is collapsing in the sea,
Dropping from the sky,
All this ship is moving.
I am the seed and I am change.
    I’m the builder. I bend water.
I see you and I love you.

I’ll find the key. Let me seek.

24 août 2015

Petite tête blonde

Was it a dream?
A fantasy?
It's always been.

"Dis. Pourquoi on tremble ?"

I remember
Your heart beating,
So strong.
Your breath amplifing.
So loud.

And this feeling.

Je sens ta main serrer la mienne.
Again.
again.
again...

I was glad to see you again; my Dear.

05 août 2015

Sensibility overloaded.

Lately I've seen loved ones suffer.

Then here's a glimpse of raw love and inspiration. Take care <3

J'ai beau essayer de te rassurer... Tu me répètes "on sait jamais".

Alors non, évidemment, on sait jamais. On sait jamais ce que la prochaine nuit nous réserve. C'est sûr que personne ne peut savoir de quoi demain sera fait. Tu vois, moi aussi j'ai peur.

Mais on a la chance d'être ensemble.  C'est déjà prodigieux. Il faut se dire des belles choses. Faut pas attendre. Faut pas attendre qu'il soit trop tard pour dire qu'on tient aux autres, qu'on a besoin d'eux. Qu'on plongerait devant des balles rien que pour eux, qu'on sera toujours . Faut se dire la vérité, faut oser s'avouer les choses importantes. Faut se dire les mots qui font barrage, qui donnent du courage quand il y a du blizzard...

Qu’importe les chemins que nous prendrons ensembles, qu’importe sous quels cieux seront nos mains qui tremblent, je serai avec toi combattant impossible, je t’apprendrai à voir ce qu’on garde invisible ; et s’il le faut chaque jour je deviendrais soleil, pour éteindre la nuit, pour éclairer ton ciel ; et quand les océans te monteront aux cils, j’irai au fond des mers du noir de tes pupilles.

Faut s'oublier.
S'évader.
Se réchauffer.
Avec des mots d'amour
S'oublier.
Se déchirer.
S'embrasser.
Comme au dernier jour

Love and carefulnes are powerful feelings. No matter the form it takes - I don't really care. From burning passion to discrete smiles from time to time, this is true and that's all that matters. Because this defeats fear. I'm here, and I'll still be. Even if sometime I don't know what to say, even if sometime I make mistakes, I'll be here, trying.

04 août 2015

De la blessure de l'âme.

On l'a déjà constaté maintes fois, la blessure de l'âme semble être un sujet assez tabou dans nos sociétés occidentales. Je vais tâcher de ressembler mes pensées sur le sujet sans tomber dans un critique sociale gratuite ou une généralisation abusive.

La meilleure manière d'approcher ce genre de blessure est l'analogie pure et simple avec la blessure physique. Parfois la vie nous mène dans une situation de dissonance ou de déception telle qu'en résulte une souffrance. Dès lors, tel le corps qui cherche à compenser une défaillance en utilisant les muscles alentours et en modifiant légèrement le mouvement, notre réflexe premier est de prendre sur nous et d'essayer d'adapter nos pensées, actions et émotions à éviter cette douleur tout en continuent d'agir comme nous en avons l'habitude. Et comme pour le corps, ce comportement, bien que semblant apaisant puisqu'on évite le douleur tout en continuant d'être "normal", est lourd de conséquences. En effet, dans un cas comme dans l'autre, nous développons des déséquilibres importants autour de cette blessures, et de plus nous ne faisons rien pour la guérir. Si parfois le temps suffit, parfois guérir demande bien plus d'efforts que de prendre sur nos. De plus, quand bien même la blessure guérit, notre restons habitués à compenser de façon excessive cette pour se protéger d'une douleur pourtant disparue. Réapprendre à faire confiance à ce qui était blessé - corps ou âme - est bien plus long que ne l'a été la blessure. Il apparaît donc évident que prendre sur soi pour attendre une guérison n'est pas la solution, dans aucun des deux cas. En fait, espérer pouvoir prendre sur soi et continuer à mener une activité normale est bien plus destructeur que la blessure elle même.

Un autre point intéressant que nous apporte l'analogie est l'entrainement. L'entrainement physique constitue plus ou moins en une accumulation de mini-blessures pour rendre le corps plus fort. Il en va de même pour l'âme. Progresser, devenir une meilleure personne, passe par la destruction du précédent pour reconstruire mieux. Et, toujours par analogie, le surentraînement a son lot de conséquences néfastes. La force physique se développe dans une situation où l'on met notre muscle face à l'échec - ou du moins l'effort intense. Quid donc de positionner son âme face à l'échec ? Cela demande d'admettre son échec. D'admettre son imperfection. Si le corps est assez bon à ça, il s'avère que notre ego semble plus délicat à contrarier. En effet, il n'est pas rare d de, lorsque survient l'échec de l'âme, et la blessure qui devrait nous amener à reconstruire un meilleur être, que nous sombrions dans le premier éceuil de cet essai : faire comme si de rien était. Et ainsi s'accumulent les blessures, les compensations, tel un surentraînement où on se refuserai à laisser notre corps récupérer et assimiler, jusqu'à la rupture.

En somme, la justesse de cette analogie démontre qu'il n'est certainement pas nécessaire de différencier ces deux systèmes : la blessure du corps ou la blessure de l'âme sont finalement simplement la blessure de l'être. Et c'est l'acceptation de ces blessures qui ouvrent la porte du progrès. Il serait sage de les considérer avec autant de précaution l'une que l'autre.

25 juillet 2015

The sad joy.

This is it.
There is no other word for it.

fucking expectation'
Can't you wait, for once ? And trust ?

Standalone.

The wheel just keep on turning
I feel happy and I feel sad
Alone.

C'était la pierre qui manquait à l'édifice.

Rétrospective d'un homme qui s'est construit envers et contre tout, chapitre premier.
L'enfant.

Cet enfant, timide et perdu, n'ayant pour seule réalité que l'univers des livres et les bras de sa mère.
Cet enfant avide d'apprendre mais n'aimant pas l'école. Errant.
Cet enfant à tourné les pages d'un livre qui a changé sa vie.

Jusqu'au lycée mais seuls amis étaient ceux à qui je mentais pour sembler intéressant.
Ma passion pour la fiction et les ordinateurs étaient plus ou moins tout ce que j'avais dans la vie.
Dès lors, ma vie fut ponctuée de rencontre et de séparations qui ont entourés mes grandes épiphanies.
La seconde fut marquée par une rencontre, celui de ce type bizarre au premier rang qui travaillait sur un ordinateur. Celui qui m'a redonné le goût d'être différent en me montrant que je n'était pas seul.
La première fut marquée par deux rencontres. Celle de ma voisine de classe, une amie comme je n'en avais jamais eu, et celle d'Ellana. Ces deux rencontres m'ont donné goût à la liberté et au voyage.
La terminale fut marquée par une rencontre. Celle avec qui j'ai partagé trois ans de ma vie et qui m'a fait découvrir l'amour.
L'année suivante fut marquée par la réalisation que tout ces gens sur le forum existaient dans la vraie vie. Et ça m'a appris ce qu'était une famille. Et ce fût le début de ma chute.

Ces quartes années n'ont pas été vides. C'est clairement ici que je situe ma sortie de l'enfance. J'ai quitté cette phase de la vie ou se mêlent innocence et incompréhension pour m'ouvrir au monde. Une ouverture marquée de déceptions et de prises de conscience. Je ne me risquerai pas à tracer une ligne précise de tout ce qui m'est arrivé et de tout ce que j'ai appris, mais ce qui est ressorti de ces années est toujours limpide dans ma tête :
- La plus part des gens sont très cons, surtout quand ils sont en groupe.
- J'ai le droit de sortir de cette masse et de faire ma vie comme je l'entend.
- Mes maîtres mots sont vérité, justice et liberté.
Bien sur ces réalisations ont évolué depuis, mais elles restent un solide ciment de ce que je suis aujourd'hui.

Mais s'il fallait s'arrêter là... chapitre deuxième.
La chute.

Je n'en pouvais plus. Le gouffre entre ce que je vivais et ce que je voulais vivre ne cessait de grandir.
Alors je suis parti.

J'ai pris la route à 16 ans, laissant en plan une année de fac bien entamée et tout ce potentiel que je gâchais de toute façon selon les dire de chacun de mes profs. J'ai parcouru le monde - mon monde. J'ai appris que je pouvais vivre dans la rue. Que je n'avais besoin de rien. Que tout le reste était mensonge.
J'ai appris que je n'étais pas seul.
Et puis... J'ai appris que j'était seul.
Alors je suis revenu. J'ai recollé les morceaux, et j'ai tenu le coup. J'ai vécu presque un an de plus au radar, à philosopher sur le forum, étudier par ce que c'était ce que je devais faire, essayer de vivre une vie qui n'était pas la mienne. Et encore une fois, ça n'a pas tenu.
Une lueur d'espoir est venu me sortir de tout ça, une lueur qui est venue s'installer dans ma ville et avec qui j'ai vécu. J'ai espéré à nouveau ne pas être seul. J'ai espéré que ça marcherait. Et ça n'a pas marché.

J'ai rechuté. Rechuté dans la fiction, dans une vie qui n'existe pas. Mais une fiction bien réelle, cette fois. Ce n'était plus les livres que j'utilisais pour fuir. C'était la route, au début. Je fuyais ma vie en ajoutant des kilomètres au compteur. Puis s'installa un hédonisme malsain. Les soirées s’éternisant chez des potes ou même sur le trottoir, puis la drogue. Je m’entraînais moins, je ne voyageais que pour fuir la pression quand elle devenait trop forte, je n'étais plus proche de personne... et le pire, c'est que tout ça me convenait à merveille. Ce serait mentir que de dire que j'ai regretté ce temps.

Et puis la réalité a frappé à ma porte. Me rappelant à la dure réalité. Tel un couperet.
"Hey, t'as eu ton bac y'a trois ans déjà. Tu te rappelle ? À l’époque ton rêve c'était de quitter le lycée pour enfin pouvoir t’épanouir dans la vie. Et regarde toi. T'as pas bougé. Et le peu de choses que tu fais, tu les fais mal."

C'était vrai. Je n'avais pas bougé. Et que ce soit mes études ou celle que j'aimais, tout paraît en couille.

J'ai redécouvert un sentiment oublié.
Cette rage froide qui me rappelle tout ce que je pourrais être, et qui me rappelle tout ce que je ne suis pas.
Mais pour la première fois, elle ne me poussait pas à fuir ou à détruire, non. Pour la première fois, elle me poussait à devenir l'homme que j'étais. Elle me rappelait toutes les belles phrases que j'avais jadis écrite, elle les gravait au plus profond de mon cœur.

Et puis... la vie a continué. J'ai traversé une nouvelle fois la France en stop, rencontrant de nouvelles personnes qui ont été là pour me rappeler que j'étais pas seul. L'espoir est revenu, doucement.
Et puis... la vie a continué. Me rappelant encore une fois que je suis seul.
Cette dernière révélation s'est posée sur moi comme la dernière pierre de cet improbable édifice qu'est ma vie.

Chapitre troisième
J'ai grandi.

Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

Nietzsche a écrit "Tu dois devenir l'homme que tu es".
Je sais maintenant quel homme je veux être. Et je vais le devenir.

J'ai réussi à me défaire de la consternation et de la culpabilité,
J'ai renoncé à rattraper le temps perdu,
J'ai arrêté d'avoir peur de cette foutue solitude.
Ce qu'il reste, c'est la volonté de ne pas en perdre plus. Cette volonté oubliée.

L'amour que je voue aux hommes est un amour triste.
Triste de constater que je ne peux les aider.
Triste de constater que je n'peux que les aimer.
Je navigue à contre-courant.
Anarchiste, polyamoureux, philosophe libertin, voyageur, âme sensible, j'ère, désespérément seul car c'est notre nature, dans ce monde qui m'est offert, déplorant de n'y être qu'un visiteur incapable d'y trouver une place. Mais je suis en paix.

I now stand. Alone.