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24 septembre 2015

Powerflow.

BOOM.
The strom is raging.

Ça faisait longtemps que je ne m'était pas senti vivant.

Les hommes qui feront le meilleur usage du pouvoir sont ceux qui n'en veulent pas.
Ce soir on m'offre d'être un dieu, de prendre sans demander, de détruire, de créer.

J'ai peur.
Je respire.
Je tremble.
J'aime ce pouvoir dont je ne veut pas.
J'aime cette situation que je méprise.
J'aime sentir mes mâchoires se contracter à en avoir mal.
J'aime cet orage qui résonne dans ma tête.
Et j'ai peur. J'aime cette peur.
J'aime le vide, la mort qui me regarde.
Qui les regarde tous.
Où je peux les pousser.
Personne ne comprendrait.
Peut-être toi, loup vert, tu comprendrais.
Mais si personne ne comprend, est-ce que ça vaudra la peine ?
Je tremble encore.
Frissons.
Chaleur.
Puissance qui déborde de mes pores.
Peur. Inconnu.
Dualité suicide/influence.
Mauvaises décisions ?
Décisions.
Pouvoir, encore.
Fuite ?
Je reste.
Je fais face.
Si je fais la bonne chose, je me prive de la possibilité d'être là par la suite.
Si je fais la mauvaise chose... je fais la mauvaise chose.
Et dans les deux cas, personne ne voit ce qu'il y a à voir.

Les voies du seigneur sont impénétrables, j'imagine.
Qui veut donc de ce pouvoir qui nous rend incompris ?
Et... pourquoi est-ce que j'aime ça ?

Je m'excuse d'avance. Ça risque de faire mal.

20 septembre 2015

Journey to the Deep.

The moon is rising.
I got this melody in my head.
The sound of silence is stunning me.
Days are running, one by one.
I went back to the deepest, earring, watching, sneaking into this maze
And I felt small.
So small in the middle of these buildings
Then I got afraid.
I’ve built this town and it took so long.
What if I mistaken? What if I have to start over?
I got use to it.
I’ll need to learn how to be a builder again.
The smallest change in the seed and this is another world,
A world I may have to rebuild.
Of course, none of us forgot that.
No. We didn’t.
IT WILL TAKE TIME.
To even know.
… The moon is collapsing in the sea,
Dropping from the sky,
All this ship is moving.
I am the seed and I am change.
    I’m the builder. I bend water.
I see you and I love you.

I’ll find the key. Let me seek.

24 août 2015

Petite tête blonde

Was it a dream?
A fantasy?
It's always been.

"Dis. Pourquoi on tremble ?"

I remember
Your heart beating,
So strong.
Your breath amplifing.
So loud.

And this feeling.

Je sens ta main serrer la mienne.
Again.
again.
again...

I was glad to see you again; my Dear.

05 août 2015

Sensibility overloaded.

Lately I've seen loved ones suffer.

Then here's a glimpse of raw love and inspiration. Take care <3

J'ai beau essayer de te rassurer... Tu me répètes "on sait jamais".

Alors non, évidemment, on sait jamais. On sait jamais ce que la prochaine nuit nous réserve. C'est sûr que personne ne peut savoir de quoi demain sera fait. Tu vois, moi aussi j'ai peur.

Mais on a la chance d'être ensemble.  C'est déjà prodigieux. Il faut se dire des belles choses. Faut pas attendre. Faut pas attendre qu'il soit trop tard pour dire qu'on tient aux autres, qu'on a besoin d'eux. Qu'on plongerait devant des balles rien que pour eux, qu'on sera toujours . Faut se dire la vérité, faut oser s'avouer les choses importantes. Faut se dire les mots qui font barrage, qui donnent du courage quand il y a du blizzard...

Qu’importe les chemins que nous prendrons ensembles, qu’importe sous quels cieux seront nos mains qui tremblent, je serai avec toi combattant impossible, je t’apprendrai à voir ce qu’on garde invisible ; et s’il le faut chaque jour je deviendrais soleil, pour éteindre la nuit, pour éclairer ton ciel ; et quand les océans te monteront aux cils, j’irai au fond des mers du noir de tes pupilles.

Faut s'oublier.
S'évader.
Se réchauffer.
Avec des mots d'amour
S'oublier.
Se déchirer.
S'embrasser.
Comme au dernier jour

Love and carefulnes are powerful feelings. No matter the form it takes - I don't really care. From burning passion to discrete smiles from time to time, this is true and that's all that matters. Because this defeats fear. I'm here, and I'll still be. Even if sometime I don't know what to say, even if sometime I make mistakes, I'll be here, trying.

04 août 2015

De la blessure de l'âme.

On l'a déjà constaté maintes fois, la blessure de l'âme semble être un sujet assez tabou dans nos sociétés occidentales. Je vais tâcher de ressembler mes pensées sur le sujet sans tomber dans un critique sociale gratuite ou une généralisation abusive.

La meilleure manière d'approcher ce genre de blessure est l'analogie pure et simple avec la blessure physique. Parfois la vie nous mène dans une situation de dissonance ou de déception telle qu'en résulte une souffrance. Dès lors, tel le corps qui cherche à compenser une défaillance en utilisant les muscles alentours et en modifiant légèrement le mouvement, notre réflexe premier est de prendre sur nous et d'essayer d'adapter nos pensées, actions et émotions à éviter cette douleur tout en continuent d'agir comme nous en avons l'habitude. Et comme pour le corps, ce comportement, bien que semblant apaisant puisqu'on évite le douleur tout en continuant d'être "normal", est lourd de conséquences. En effet, dans un cas comme dans l'autre, nous développons des déséquilibres importants autour de cette blessures, et de plus nous ne faisons rien pour la guérir. Si parfois le temps suffit, parfois guérir demande bien plus d'efforts que de prendre sur nos. De plus, quand bien même la blessure guérit, notre restons habitués à compenser de façon excessive cette pour se protéger d'une douleur pourtant disparue. Réapprendre à faire confiance à ce qui était blessé - corps ou âme - est bien plus long que ne l'a été la blessure. Il apparaît donc évident que prendre sur soi pour attendre une guérison n'est pas la solution, dans aucun des deux cas. En fait, espérer pouvoir prendre sur soi et continuer à mener une activité normale est bien plus destructeur que la blessure elle même.

Un autre point intéressant que nous apporte l'analogie est l'entrainement. L'entrainement physique constitue plus ou moins en une accumulation de mini-blessures pour rendre le corps plus fort. Il en va de même pour l'âme. Progresser, devenir une meilleure personne, passe par la destruction du précédent pour reconstruire mieux. Et, toujours par analogie, le surentraînement a son lot de conséquences néfastes. La force physique se développe dans une situation où l'on met notre muscle face à l'échec - ou du moins l'effort intense. Quid donc de positionner son âme face à l'échec ? Cela demande d'admettre son échec. D'admettre son imperfection. Si le corps est assez bon à ça, il s'avère que notre ego semble plus délicat à contrarier. En effet, il n'est pas rare d de, lorsque survient l'échec de l'âme, et la blessure qui devrait nous amener à reconstruire un meilleur être, que nous sombrions dans le premier éceuil de cet essai : faire comme si de rien était. Et ainsi s'accumulent les blessures, les compensations, tel un surentraînement où on se refuserai à laisser notre corps récupérer et assimiler, jusqu'à la rupture.

En somme, la justesse de cette analogie démontre qu'il n'est certainement pas nécessaire de différencier ces deux systèmes : la blessure du corps ou la blessure de l'âme sont finalement simplement la blessure de l'être. Et c'est l'acceptation de ces blessures qui ouvrent la porte du progrès. Il serait sage de les considérer avec autant de précaution l'une que l'autre.

25 juillet 2015

The sad joy.

This is it.
There is no other word for it.

fucking expectation'
Can't you wait, for once ? And trust ?

Standalone.

The wheel just keep on turning
I feel happy and I feel sad
Alone.

C'était la pierre qui manquait à l'édifice.

Rétrospective d'un homme qui s'est construit envers et contre tout, chapitre premier.
L'enfant.

Cet enfant, timide et perdu, n'ayant pour seule réalité que l'univers des livres et les bras de sa mère.
Cet enfant avide d'apprendre mais n'aimant pas l'école. Errant.
Cet enfant à tourné les pages d'un livre qui a changé sa vie.

Jusqu'au lycée mais seuls amis étaient ceux à qui je mentais pour sembler intéressant.
Ma passion pour la fiction et les ordinateurs étaient plus ou moins tout ce que j'avais dans la vie.
Dès lors, ma vie fut ponctuée de rencontre et de séparations qui ont entourés mes grandes épiphanies.
La seconde fut marquée par une rencontre, celui de ce type bizarre au premier rang qui travaillait sur un ordinateur. Celui qui m'a redonné le goût d'être différent en me montrant que je n'était pas seul.
La première fut marquée par deux rencontres. Celle de ma voisine de classe, une amie comme je n'en avais jamais eu, et celle d'Ellana. Ces deux rencontres m'ont donné goût à la liberté et au voyage.
La terminale fut marquée par une rencontre. Celle avec qui j'ai partagé trois ans de ma vie et qui m'a fait découvrir l'amour.
L'année suivante fut marquée par la réalisation que tout ces gens sur le forum existaient dans la vraie vie. Et ça m'a appris ce qu'était une famille. Et ce fût le début de ma chute.

Ces quartes années n'ont pas été vides. C'est clairement ici que je situe ma sortie de l'enfance. J'ai quitté cette phase de la vie ou se mêlent innocence et incompréhension pour m'ouvrir au monde. Une ouverture marquée de déceptions et de prises de conscience. Je ne me risquerai pas à tracer une ligne précise de tout ce qui m'est arrivé et de tout ce que j'ai appris, mais ce qui est ressorti de ces années est toujours limpide dans ma tête :
- La plus part des gens sont très cons, surtout quand ils sont en groupe.
- J'ai le droit de sortir de cette masse et de faire ma vie comme je l'entend.
- Mes maîtres mots sont vérité, justice et liberté.
Bien sur ces réalisations ont évolué depuis, mais elles restent un solide ciment de ce que je suis aujourd'hui.

Mais s'il fallait s'arrêter là... chapitre deuxième.
La chute.

Je n'en pouvais plus. Le gouffre entre ce que je vivais et ce que je voulais vivre ne cessait de grandir.
Alors je suis parti.

J'ai pris la route à 16 ans, laissant en plan une année de fac bien entamée et tout ce potentiel que je gâchais de toute façon selon les dire de chacun de mes profs. J'ai parcouru le monde - mon monde. J'ai appris que je pouvais vivre dans la rue. Que je n'avais besoin de rien. Que tout le reste était mensonge.
J'ai appris que je n'étais pas seul.
Et puis... J'ai appris que j'était seul.
Alors je suis revenu. J'ai recollé les morceaux, et j'ai tenu le coup. J'ai vécu presque un an de plus au radar, à philosopher sur le forum, étudier par ce que c'était ce que je devais faire, essayer de vivre une vie qui n'était pas la mienne. Et encore une fois, ça n'a pas tenu.
Une lueur d'espoir est venu me sortir de tout ça, une lueur qui est venue s'installer dans ma ville et avec qui j'ai vécu. J'ai espéré à nouveau ne pas être seul. J'ai espéré que ça marcherait. Et ça n'a pas marché.

J'ai rechuté. Rechuté dans la fiction, dans une vie qui n'existe pas. Mais une fiction bien réelle, cette fois. Ce n'était plus les livres que j'utilisais pour fuir. C'était la route, au début. Je fuyais ma vie en ajoutant des kilomètres au compteur. Puis s'installa un hédonisme malsain. Les soirées s’éternisant chez des potes ou même sur le trottoir, puis la drogue. Je m’entraînais moins, je ne voyageais que pour fuir la pression quand elle devenait trop forte, je n'étais plus proche de personne... et le pire, c'est que tout ça me convenait à merveille. Ce serait mentir que de dire que j'ai regretté ce temps.

Et puis la réalité a frappé à ma porte. Me rappelant à la dure réalité. Tel un couperet.
"Hey, t'as eu ton bac y'a trois ans déjà. Tu te rappelle ? À l’époque ton rêve c'était de quitter le lycée pour enfin pouvoir t’épanouir dans la vie. Et regarde toi. T'as pas bougé. Et le peu de choses que tu fais, tu les fais mal."

C'était vrai. Je n'avais pas bougé. Et que ce soit mes études ou celle que j'aimais, tout paraît en couille.

J'ai redécouvert un sentiment oublié.
Cette rage froide qui me rappelle tout ce que je pourrais être, et qui me rappelle tout ce que je ne suis pas.
Mais pour la première fois, elle ne me poussait pas à fuir ou à détruire, non. Pour la première fois, elle me poussait à devenir l'homme que j'étais. Elle me rappelait toutes les belles phrases que j'avais jadis écrite, elle les gravait au plus profond de mon cœur.

Et puis... la vie a continué. J'ai traversé une nouvelle fois la France en stop, rencontrant de nouvelles personnes qui ont été là pour me rappeler que j'étais pas seul. L'espoir est revenu, doucement.
Et puis... la vie a continué. Me rappelant encore une fois que je suis seul.
Cette dernière révélation s'est posée sur moi comme la dernière pierre de cet improbable édifice qu'est ma vie.

Chapitre troisième
J'ai grandi.

Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

Nietzsche a écrit "Tu dois devenir l'homme que tu es".
Je sais maintenant quel homme je veux être. Et je vais le devenir.

J'ai réussi à me défaire de la consternation et de la culpabilité,
J'ai renoncé à rattraper le temps perdu,
J'ai arrêté d'avoir peur de cette foutue solitude.
Ce qu'il reste, c'est la volonté de ne pas en perdre plus. Cette volonté oubliée.

L'amour que je voue aux hommes est un amour triste.
Triste de constater que je ne peux les aider.
Triste de constater que je n'peux que les aimer.
Je navigue à contre-courant.
Anarchiste, polyamoureux, philosophe libertin, voyageur, âme sensible, j'ère, désespérément seul car c'est notre nature, dans ce monde qui m'est offert, déplorant de n'y être qu'un visiteur incapable d'y trouver une place. Mais je suis en paix.

I now stand. Alone.

16 juillet 2015

5158km. And so on...

Rétrospective.

Voilà bientôt deux mois que je suis sur la route, et les kilomètres au compteur s'accumulent.
Commencent à se poser les questions de ce que je vais en retirer.



Dying is trying to fill the void.

Et vivre c'est bien souvent trouver et construire des choses qui comblent le vide sans qu'on s'en rendre compte.

Hum...

Ces dernières semaines ont sonné l'heure de beaucoup de révélations.
J'en ai presque laissé un pessimisme inédit entacher discrètement la toile de mes espoirs.
J'ai besoin de temps pour réorchestrer l'œuvre. Et je suis fatigué.
Fatigué d'être entouré par des enfants gâchés, perdus dans des limbes que j'ai longtemps arpentées, pris dans des toiles que j'ai déjà pris soin de démêler.

"La bêtise, c'est de la paresse"

Errer dans ce monde...

I feel like if everybody's got a problem, like if nobody wants to solve 'em.

...

"You may say I'm a dreamer"
"But I'm not the only one"

I dreamt big.
Maybe I'm alone now.

.
.
.
Flash. Light. Fire. Brilliance.
.
...?

I'm strong enough now, you know?

It's so easy to fall again.

Je n'en ai même pas du l'envie. J'ai appris. J'ai pensé. J'ai grandi. À quoi bon chercher la liberté si c'est pour s'enchainer à elle ? Pourquoi chercher des gens libres et s'enfermer avec eux ?

Mais... C'est dur là-haut. Et si c'était si rare ? Et si c'était... la seule ?

Ce serait du dépit.

Je vais finir par me demander qui de nos deux est l'enfant arrogant.

J'ai tort ?

Je crois que je ne le sais juste pas encore.
Mais est-ce bien grave ? Après tout qu'est-ce que ça change maintenant ?



Les mots manquent pour expliquer ça. J'ai besoin de clairvoyance -et de calme.
Maintenant que j'ai détruit les barrières du monde extérieur je dois apprendre à faire la part des choses en moi.

Rappelle-toi. Nos vies seraient un bal.
Les belles danses sont rares, on l'apprend plus tard.

03 avril 2015

Papa Maman #2

Point soulevé 1 : Quelle nécessite pour toi d'en discuter avec ta mère, pourquoi ne pas prendre de la distance de toi-même, et tarissant progressivement les informations sur toi qui parviennent à elle ? Crée un nouveau compte où tu gères tes finances "internes", ne lui raconte pas tout ce que tu fais jour par jour, en somme, acquiert une vie privée qui ne lui appartienne pas. Et dans cette vie, tu pourras te permettre de faire ce que tu veux, sans qu'elle s’immisce, et sans non plus lui cracher au visage puisqu'elle ne le verra simplement pas.
Point soulevé 2 : Divise le problème. Si ça passe pas avec tes deux parents, fais-les un par un. Si ça passe pas tout les sujets à la fois, fait les un par un. L'important c'est de se focaliser sur chaque point, et de le résoudre méthodiquement, en évitant l'habituel contre-argument qui n'en est pas un de ramener en avant la reconnaissance que tu lui dois, etc. Ils doivent considérer chacun de tes arguments, pas les foutre à la poubelle en disant qu'ils ne sont pas pertinents.
Point soulevé 3 : La volonté d'en parler, c'est bien, mais il suffit pas de nommer ou énumérer les problèmes pour que ça aille mieux, il faut travailler dessus à deux ou trois. C'est pas évident, parfois même impossible, mais même dans ces cas là, se mettre d'accord sur "On est pas d'accord" est toujours bien mieux que de ne pas statuer sur le sujet, et rester fermé sur sa position.
Liste des choses à traiter :
- à 18 ans tes parents regardent plus dans ta vie privée, c'est toi qui décide éventuellement d'en parler.
- à 18 ans tes parents surveillent pas tes finances. Ce qui les regarde, à la limite, c'est ce que tu fais de leur argent, mais aucunement du tiens.
- à 18 ans tu demandes des conseils pas des permissions.
Remarque : Pour leur argent, justement, là c'est eux qui ont raison, c'est le leur ils ont leur mot à dire. Part du principe que si tu veux faire un truc sans leur soutient, tu le fais avec ton argent, pas avec le leur. C'est un moyen de te protéger d'un "si tu dépense mon argent comme ça autant que j'arrête de t'en donner', qui ne serait pas bien arrangeant.
Point soulevé 4 : Deux cas possibles (et pas exclusifs) :
- "Moi, maman, j'aime pas que mon fils fasse du stop parce que je m'inquiète pour lui, donc je le menace du peu de ce qui est en mon pouvoir pour tenter de le dissuader, vu qu'il n'écoute pas mes conseils et que j'estime être mon devoir de le protéger même contre son gré."
- "Je maintiens un certain niveau d'autorité, par ce que si je suis plus laxiste, il accentuera la distance avec nous ses parents, et on le verra encore moins que maintenant. Mieux vaut le forcer à être avec nous, à donner des nouvelles, à nous écouter, que de le perdre." (note : Attention, souvent ça ressemble à ça mais c'est finalement pas souvent le cas)
Dans les deux cas cités, le problème est résumable en "Il ne fait pas de lui-même ce que je voudrais qu'il fasse, donc je préfère le forcer que de le laisser ne pas le faire". La seule différence est que dans un cas, c'est pour toi, dans l'autre pour elle. Comme précisé, ça peut (et c'est sûrement) un mélange des deux.
Point soulevé 4bis : Du coup, plus tu t’éloigne de ses attentes explicites, plus elle serre la poigne, par ce qu'elle s'imagine pas que tu puisse donner des nouvelles, être raisonnable et maintenir une relation avec eux de ton plein gré. Du coup, une idée pourrait être, tout en t'éloignant de ce qu'elle demande explicitement, continuer à satisfaire ses demandes implicites. En somme, c'est une façon de la rassurer et regarder sa confiance. Les attentes implicites sont étant savoir que t'es en sécurité et que tu maîtrises ce que tu fais et ne pas les abandonner complètement au profit de ta propre vie. Tout parent veut être proche de son enfant et que celui-ci soit en sécurité, c'est naturel.
Point soulevé 5 : Qu'est-ce qui se passe, concrètement, si tu fais des trucs ? Elle arrête de payer ton loyer, ton permis, tes études ? Ou c'est juste qu'elle te conduira pas en ville avec sa voiture et te fera une remarque irritante de temps en temps ? Par ce que dans le deuxième cas, même si tu n'arrives pas trop à l'admettre, t'en es pas dépendant, donc tu supporter les conséquences, même si elles sont pas des plus agréables. L'irritation peut être un prix à payer pour vivre ta vie, et honnêtement, c'est ridicule par rapport à ce que certains traversent.
Point soulevé 6 : Au sujet du fait que tu essayes de la protéger au maximum (pas de conflit, pas d'attaque), c'est aussi une forme de dépendance. T'es confronté directement aux réactions de ta mère, et par empathie elles te font souffrir, donc ce serait intéressant de t'en détacher pour de vrai, complètement, pendant X temps, juste pour saisir ce que c'est de ne pas l'avoir sous les yeux. Être physiquement séparé de tout lien avec elle pendant un moment, pour tout les deux ce sera bénéfique. Toi tu réalisera deux choses : la tranquillité que ça t'apporte, dans un premier temps, mais aussi le fait que tu n'a pas besoin de savoir comment vas ta mère, tout comme tu exige d'elle qu'elle n'ai pas besoin de savoir comment tu vas. Et de son coté, elle prendra du recul sur ton absence, et donc sur ta présence, qu'elle saura sans doute apprécier à sa juste valeur, particulièrement si en parallèle de cet événement, tu "améliore" les moments que tu passes avec elle, remplaçant les obligations familiales par des moments de partage spontanés, motivés ni par la peur de blesser, ni par celle de désobéir.

Conclusion : On a pris en compte ce qui avait à être pris en compte : Le respect que tu lui dois, celui qu'elle te doit, ses problèmes de couples, les points sur lesquels tu dépend d'elles, ceux sur lesquels c'est elle qui a raison, etc. L'idée que tu dois retenir de tout ça, c'est de ne pas être effrayé par une transition un peu sèche, à condition de savoir être là pour maintenir en bons termes la relation, et prendre sur toi d'être capable de lui faire mal quelques temps pour votre bien à tout les deux au long terme. Que ce soit pour toi ou pour elle, ça marche pas, et y'a un changement nécessaire. Fait les choses bien, fait les dans l'ordre. Commence par statuer les choses avec elle (les quelques premiers points), en lui parlant, en travaillant sur chaque point qui ont à être travaillés. Ensuite travaille de ton coté ce que t’apporte à la relation parents-enfants, par ce qu’effectivement si ton interaction est perçue de leur coté comme "Je vous vois par ce que j'ai pas le choix", que ce soit motivé par la peur de décevoir ou celle de désobéir, dans les deux cas c'est pauvre et malsain. Apporte ce que tu as apporter, mais fait le pour eux et pour toi, pas pour des raisons de merde. Montre leur "Je vous désobéit, mais je suis toujours votre fils. C'n'est pas par provocation, c'est simplement par ce que c'est ma vie, plus la votre". Ils ont besoin de ça pour savoir qu'ils peuvent te faire confiance.
Au final, oui, tes parents on besoin de changer pour accepter ce que tu es et comment tu vis, mais l'inverse est vrai aussi, soit à l'écoute et présent. Si je devais le résumer, je dirais que tu dois vivre ta vie, et ils doivent en faire partie, alors qu'en ce moment, faute de ça, tu vis pour eux. Ils ne font pas partie de ta vie, ils la dirigent, même implicitement, l'erreur est là.
Une fois que t'as mis à plat chaque problème, et accepter de changer ton rapport à eux, commence à appliquer ces principes. Vis ta vie, rassure-les quand ils en ont besoin, ne soit pas indigne, mais ne soit pas soumis non plus. Respecte les, respecte ce qu'ils font pour toi. Ne dépense pas leur argent pour quelque chose qu'ils ne cautionnent pas, typiquement, tu dois leur montrer que t'es capable de te donner toi-même les moyens de faire ce que tu veux faire. S'ils ne veulent pas te payer un covoiturage, alors rien au monde ne te rend légitime à leur demander, c'est leur fric. Par contre, ils ne peuvent pas t’empêcher de te le payer toi.
Et surtout, rappelle toi qu'au milieu de tout ça, il vas-y avoir une phase ou tes parents ne l'auront pas encore accepté, et qui sera difficile à vivre (critiques, freins, etc.). C'est dans ces moments là qu'il va falloir mettre à profit ta capacité surhumaine à prendre sur toi, par ce qu'au lieu de l'utiliser à maintenir un status-quo, tu le feras à avancer. Et c'est cool.

19 mars 2015

Soul mate.

"People think a soul mate is your perfect fit, and that’s what everyone wants. But a true soul mate is a mirror, the person who shows you everything that is holding you back, the person who brings you to your own attention so you can change your life. A true soul mate is probably the most important person you’ll ever meet, because they tear down your walls and smack you awake. But to live with a soul mate forever? Nah. Too painful. Soul mates, they come into your life just to reveal another layer of yourself to you, and then leave. A soul mate’s purpose is to shake you up, tear apart your ego a little bit, show you your obstacles and addictions, break your heart open so new light can get in, make you so desperate and out of control that you have to transform your life…"

16 mars 2015

Quotes.

"Ne prenez pas trop la vie au sérieux , de toute façon vous n'en sortirez pas vivant."

"On a deux vies, la deuxième commence quand on réalise qu'on en a juste une."

"Vend un poisson à un homme et tu le nourris pour un jour. Apprend lui à pêcher et tu ruines une superbe opportunité de te faire de l'argent."

"Un rêve que l’on vit seul, c’est seulement un rêve. Un rêve que l’on rêve à plusieurs, c’est la réalité."

"Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur repose sur la réalité..."

"Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale que d'être bien adapté à une société malade."

"Apprends comme si tu devais vivre toujours, et vis comme si tu devais mourir ce soir."

"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste la seule option."

"La plupart des hommes peuvent faire face à l'adversité, mais si vous voulez tester le caractère de quelqu'un, donnez-lui le pouvoir."

"La vie ne consiste pas à se trouver soi-même. Elle consiste à se créer soi-même."

"La pire erreur à faire est de constamment avoir peur de faire une erreur."

"Tout le monde veut être heureux et personne ne veut souffrir, mais personne ne peut contempler d'arc-en-ciel sans voir de pluie."

"Vise toujours la lune. Même si tu la manques, tu attireras parmi les étoiles."

"Le succès, c'est d'avoir ce que tu veux. Le bonheur, c'est de vouloir ce que tu as."

"L'amour ne veut pas la durée ; il veut l'instant et l'éternité."

"Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer."

"L'idéal de la vie n'est pas l'espoir de devenir parfait, c'est la volonté d'être toujours meilleur."

"Plus une nouvelle idée est simple et évidente, plus on répugne à l'accepter, car personne n'aime avouer qu'une évidence a pu lui échapper."

"Le remède à l'ennui est la curiosité. Il n'y a pas de remède à la curiosité."

"Ne comptez pas trop sur quelqu'un dans ce bas monde. Car même votre propre ombre vous quitte quand vous êtes dans l'obscurité."

"Inch Allah"

"Amor fati"

"Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les représentations qu’ils en fabriquent."

"Il est bien moins pire de finir seul que de finir avec des gens qui nous font nous sentir seul."

"If you're afraid to fall, you fall because you're afraid."

"Vous devez faire ce que vous ne pouvez pas ne pas faire."

12 mars 2015

L'aventure.

Sometime life is full of surprises.
One light switches off, one switches on.
A different lightning,
Brighter, but also diffuse.

A fragrance of freedom. A taste of forbidden adventure.

Les plus belles aventures ne sont jamais celles qu'on joue dans les rêgles,
Il faut savoir oser, tricher, lâcher prise, apprécier...

You want to know what does it feel to be present?
To be here and fully experience the moment?
Free form any eight of the past or any anticipation of the future?
Just free...
Free to see things for what they are and free to give your time and energy to what really matters.
There's no big secret.
Listen to your emotions and choose to feel good.
You can decide what you want... but what do you want to do?


What makes you tick? What makes you feel awe?
Don’t be misled into thinking that you’re supposed to do anything.
You are supposed to do only what you chose to do.
The world is vast and full of possibilities.

Follow your bliss.
Get out of your comfort zone.
Stop looking for reasons why you can’t and look for reasons why you can.

Because, well, we can.
Let me show you.

=)

02 janvier 2015

Méditations.

- Apprendre à mourir.
- Apprendre à recevoir.
- Apprendre à s'assumer.
- Aimer son destin.
- Accepter la vérité.
- Comprendre que les limites sont des conventions.
- Renoncer à ses attachements terrestres.

« Le public commet l’erreur fondamentale de croire qu’il existe des réponses déter­minées, des “solutions” ou des conceptions qu’il suffirait d’exprimer pour répandre la clarté nécessaire. Mais la plus belle vérité ne sert à rien – comme l’histoire l’a mille fois montré –, tant qu’elle n’est pas devenue l’ex­périence première, profonde de l’individu. Toute réponse univoque, celle que l’on dit “claire”, reste cependant toujours fixée dans la tête, et il est extrêmement rare qu’elle pénètre jusqu’au cœur. Ce dont nous avons be­soin, ce n’est pas de “savoir” la vérité, mais de l’apprendre. Non pas d’avoir une conception intellectuelle, mais de trouver le chemin qui conduit à l’expérience intérieure irrationnelle et peut-être inexprimable en mots. Voilà le grand problème. Rien n'est plus stérile que parler à propos de comment les choses doivent ou devraient être et rien n'est plus important que de trouver le chemin vers ces buts éloignés. »

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